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Une dame passe désormais l'aspirateur, sous le regard pâle des figurines, des néons se bousculent à l'entrée, la salle d'attente, où dorment déjà des gens affaiblis.

Et nous étions convoqués dans une nouvelle fenêtre, entre barbarie et révolution tranquille, attendant que s'animent à nouveau les chats-démons. Baptisés par l'eau des rivières, des embouteillages aux heures de pointe, des hôpitaux publics, comme une cathédrale remplie de regards spéculatifs, de murmures, de borborygmes, d'esprits affamés.

L'afficheur électronique, c'est aussi le nombre 47 possiblement retardé par des files d'attente imaginaires, des passants criards, à la sortie des usines du nouveau millénaire, des arrières pensées aussi larges que les stationnements des aéroports vides après la guerre, des émission à potins qui résonnent sur les écrans de minuit, et l'enfant dort, l'œil entrouvert, le souffle incertain. Comme le temps est long, se dit-il, déjà enivré par les somnifères des réseaux parallèles, des terroristes se promenant les poches bourrées d'explosifs, la goupille entre les dents, avec un peu de maquillage, des casques roses et des toilettes genrées. Des toilettes publiques nécessaires pour le transport des seringues, le transport des eaux usées, des ennemis épiant faits et gestes, au moindre vagissements d'un bébé, nouveau-né sans doute; toujours 47. Peut-être allons-nous servir de chair à canon, et soulever les murs de cette nouvelle cathédrale, réaffirmant au passage les segments bibliques, truffées de fausses alertes, de guerres ou d'autharcie. La salle d'attente pour malades imaginaires, sans doute, pour fast shipping and money back garantied.