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rainingpunks.com

DANS MA ZONE _ espace qui fait du bon sens

300 TITRES

Publié le 1 Novembre 2019

FUJI YAMA - IMAGE APPUYÉE PAR UN TEXTE DE POÉSIE ACTUELLE

FUJI YAMA - IMAGE APPUYÉE PAR UN TEXTE DE POÉSIE ACTUELLE

300 titres

Coups bas, 300 titres, 300 bars dans le stylo, comme un bruit qui passe, un son qui déchire ma peau, à peine une égratignure, j'ai mon armure, mon sabre laser, je découpe et recoupe mes recettes, quelques piments ici, de la litière de chat par là; ça pu la merde, le sécateur galvanise les idéaux, les ambitions les plus nobles, et moi je demeure assez stricte, pendant ce temps, dans les rues de Hong-Kong, les gens se font matraquer, le tout Paris se mobilise rapidement, vite!  Des échafauds, les recettes vont doubler, l'incendie m'exaspère, une cathédrale, et tous ces morts au Soudan?  Je comprends mieux la police, surtout quand l'état se fait insistant, que les adeptes du Falun Gong représentent un danger, le silence et l'esprit pacifique, c'est la torpille qui fait sombrer le cuirassé Potemkine, l'aurore boréale au nord des continents lointains.

Je suis le continent, l'amérindien, le dernier Mohican, l'européen d'Amérique latine.  Le sergent qui se tient au courant des informations rapides, des clics qui défilent sur les murs, des gazouillis, des flashs de l'instantané.

Comme un effet papillon, Greta, n'est pas Garbo; c'est la vacuité de l'âme qui vacille au-dessus des falaises, comme un aigle amarré aux caméras, témoin, un automate sur la cible, un curseur fou sur les épisodes de la terre.  Une catastrophe nucléaire.  Bhopal, Nagasaki, tout le Viet-nam dans un tamis; des coups par la fenêtre, des éclats d'obus et de shrapnels, au lieu du tam-tam, des enfants qu'on entasse, et qu'on recycle aussitôt, anges dociles, parmi les files d'attente des corridors étroits; ces nouveaux arrivants pour polir le parquet; assumer tous les rôles, les conditions minables; mimer l'impossible et ridiculiser le sacré, presque l'enfer pour les mieux avisés.

Pas besoin de se taper la mer au bord de l'outrage, mon gars, pas besoin de forfaits, t'as compris? L'empire ottoman en plein coeur de la ville, bienvenue aux martyrs, ces enfants de l'orage, nos champs de blés se cachent désormais, sous des milliards de soucis.  Des marqueurs, pour signifier la fin de l'ouvrage, la signature des traités utopiques, l'apothéose, et le déclin des sociétés de profit.

À qui profite la terre, sinon, là où je sème des graines, les oiseaux font la guerre, les poissons sont tous gris, les écriteaux du langage, caracolent avec les anneaux de Saturne, et sur Mars, on prévoit déjà des catégories de gens sensés repeupler une planète étrange, dans un cosmos qui n'a plus l'air du cosmos, mais d'une nouvelle course au profit, à la fédération nationale des jeunes leaders assoiffés de vivre un peu plus longtemps, grâce à des technologies d'avant garde, des créneaux, des nuages de wifi.  Des royaumes combattants, des monarques aguerris.  Pendant ce temps, je suis héros d'une longue traînée de poudre au fil du temps, d'un cinéma parallèle, entre deux paradigmes; j'ai le cul scotché sur le prochain tremplin, la mire, et mon radar se font l'amour, la queue des coordonnées, qui se branle grâce à toi! Heureusement, que tu ne prends pas trop au sérieux mes illusions sentimentales, mes lubies passagères, mon expressivité.  Je passe mon tour, mon crédit n'est pas bon; en grande finale, avant la tombée du rideau, dixit une étrange ménagère: "j'allions fourbir ailleurs!".  Ça va, j'ai compris!  Vaut mieux se casser!  Brasser les oeufs, casser la croûte et faire la fête parce qu'on est bien, parce qu'on est deux!!!

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